vendredi 25 novembre 2011

Le Filet

Chose promise, chose due. J'avais promis en août dernier de vous parler du restaurant Le Filet. En voici notre appréciation à Patrick et à moi, tout juste sortie des eaux glacées du Saint-Laurent ! 


D'abord si vous ne connaissez pas Le Filet, c'est que nous êtes pas branché côté restos. Désolée... (Mais ne vous en faites pas, des hebdos culturels, des magazines et des rubriques-style-de-vie auront tôt fait de vous mettre sur le coup. Pourvu que vous les lisiez. Sinon, venez ici et je tenterai de vous aider dans votre quête du graal culinaire montréalais.)
Mais voilà : je m'en fous que ce soit branché ou nouveau. En autant que ce soit bon, et agréable.
Et alors ? Le Filet offre une expérience agréable par les temps qui courent.
Parlons du lieu d'abord.

vendredi 18 novembre 2011

Magpie

Magpie est une pizzeria montrélaise située dans le Mile End, ce quartier en efferverscence depuis quelques années. La pizza s'y décline autant américanisée que versant traditionnel,¸avec un trio réussi de garnitures classiques sur la Marguerita (sauce tomate, mozzarella de bufflonnes, feuilles de basilic). On se croirait à Naples ! Sérieux, la pâte n'est pas aussi élastique et coulante qu'à Napoli. C'est tout de même assez bien fait, pour une pizza d'ici, pour qu'on lance des éloges à l'équipe d'amici à la barre de Magpie.


Le secret est dans la sauce. Une sauce tomate vraiment bonne, pas acide, faite maison. Les tomates sont des San Marzano d'Italie. La maison affirme servir de l'huile d'olive Denominazione di Origine Protetta (DOP)....

lundi 7 novembre 2011

Soupesoup

Combien de fois suis-je revenue bredouille du premier Soupesoup, rue Duluth Est ? Une fois c'était plein à craquer. L'autre fois, fermé : c'était un dimanche. Manque de chance.

Les papilles en redemandent quand c'est bon, elles pardonnent tout (ou presque). Ainsi en est-il de la soupe servie chez Soupesoup, tellement goûteuse qu'on a envie d'y revenir. Signe qu'on est plusieurs à trouver ça bon, Soupesoup a fait cinq petits ces dernières années.

Ce nom (qui sonne bien) me revient en tête quand je veux manger beau et bon le midi. Entendre : moins de 15 $ par tête pour quelque chose avec de la couleur, sans MSG.

Soupesoup offre une sélection quotidienne de salades, de sandwiches et de bonnes soupes mijotées en cuisine à partir d'ingrédients de base (et non de préparations industrielles). Purée de haricots, pomme grenade, avocat... Les garnitures des sandwiches sont variées et généralement assez éloignées du classique jambon fromage. Les légumes abondent. Beaucoup de légumineuses aussi. Quant aux salades, elles nous mettent l'eau à la bouche.

Il est possible de commander un duo, et on ne parle pas ici d'un breuvage fontaine avec un hamburger.

Le resto de la rue Wellington (dans le Vieux-Montréal, photo ci-contre) est aménagé dans un vaste local industriel haut de  plafond et percé de plusieurs grandes fenêtres. Le local de la rue Beaubien est plus conventionnel et fermé le weekend. Il y a aussi des succursales dans l'ouest, rue Crescent + rue Saint-Viateur.

Prix pour deux : entre 20 $ et 30 $ avant le boire, les taxes et le service

Nourriture : 43/50

Café : ce serait malhonnête de me prononcer sur le café, j'y goûterai peut-être lors d'une prochaine visite

Carte des vins : n.a.

Service : 6/10
inégal d'une place à l'autre
souriant et sans prétention lors de mes visites

Ambiance : 12/15
je dirais moderne, et pétillante les bons jours, un peu à l'image de la propriétaire Caroline Dumas


Mon appréciation globale : 81/100

vendredi 28 octobre 2011

Hostaria

Nous vous recommandons d'aller manger chez Hostaria, ce nouveau venu dans la Petite-Italie. Le propriétaire tenait le chic restaurant Il Mulino, connu des amateurs de cuisine italienne d'une autre époque. J'ai eu la chance d'y aller il y a un siècle, avec Patrick, mes parents, ma soeur y était aussi si je me souviens bien. Mais vous vous en foutez, je sais. Tout ça pour dire que l'artichaut (j'adore ce mot : art-ti-chaud), servi nature, y était divin. Simplement relevé d'une (probablement très bonne) huile d'olive. Nature. Tiède. Mémorable ! Mais Dieu que c'était formel, la table ronde, la nappe immaculée, le service avec des gants blancs presque.

Ici, changement complet de décor. On est toujours rue Saint-Zotique, mais dans un local fraîchement rénové. Il y a un bar, un revêtement en ardoise aux reflets changeants sur le mur derrière, et un service tout à fait dans le ton de 2012, c'est-à-dire moins sérieux, plus jeune aussi.

Et dans les assiettes ? C'était convaincant à 91 pour cent, à quelques nuances près.

lundi 17 octobre 2011

Kitchen Galerie Poisson

J'ai hésité plusieurs semaines. Kitchen Galerie Poisson (KGP) fait-elle vraiment partie des meilleures tables montréalaises ? Pas sure.

Il y avait de la crème sûre ou du yogourt nature dans la préparation du tartare de saumon. Cela rendait le plat rude en bouche plutôt que naturellement huileux, comme on s'y serait attendu. La chair du poisson avait comme cuit sous les condiments. Le saumon était dénaturé. De là mon hésitation.

L'autre détail qui m'a fait tiquer, c'est que, passé l'accueil, j'ai été laissée à moi-même pendant 20 longues minutes seule à table. Pas un verre d'eau ni même un apéro d'offert, rien qui puisse m'abreuver en attendant que l'autre convive arrive.

mercredi 28 septembre 2011

Bice

La terrasse de Bice était supposément l'une des plus belles de Montréal. J'y suis allée aux plus beaux jours de l'été 2011. Je vous le confirme si vous n'y êtes jamais allé : Bice est un endroit charmant et... canadien-anglais.

Ce resto italien se trouve rue Sherbrooke Ouest. Si on vous abordera en anglais, on vous répondra avec un peu de chance en français... si vous répliquez en français. (Incroyable d'écrire cela au Québec en 2011, mais c'est une réalité montréalaise.)

Un certain Tony (Cafaro) incarnait ce soir-là la philosphie autoproclamée du lieu : accueillir les convives comme s'ils étaient des invités de marque.

Il nous a saluées à l'arrivée. Son personnel nous a offert un service digne d'un grand restaurant. Les prix sont à l'avenant, 40 $ et plus pour chacun des secondi. (Ayoye mononcle Roger !)

L'expérience gustative a commencé avec trois amuse-bouche à partager, trois tartinades fraîches. Il y en avait une aux poivrons, une plus savoureuse encore à la purée de haricots blancs et une troisième à l'avocat, pas très italienne mais goûteuse à souhait.

mercredi 31 août 2011

BU

BU est le premier bar à vin apparu à Montréal. C'est un endroit associé à différents jalons de notre vie : jeunes célibataires sans enfants, couple attendant ses premiers enfants (des jumeaux !), parents en escapade les jeudis soir.

Je me souviens d'arriver chez BU le ventre bien rond, accueillie comme d'habitude avec le sourire; Patrick Saint-Vincent officie maintenant au restaurant Le Filet (je vous en reparlerai).


BU est-il toujours un endroit recommandable près d'une décennie plus tard ?

jeudi 23 juin 2011

Les Cons Servent

Les Cons Servent. On n'est même pas arrivés dans ce resto de quartier que déjà il nous apparaît sympathique. Et il l'est. Depuis cinq ans il offre aux résidants du Plateau un endroit relax où bien manger, bien boire et retrouver sa douce, son ex, sa femme, son pote, bref vous voyez le topo.

Je me souviens d'une virée de voisines bien agréable à cet endroit. (S'y rendre à pied ajoute au charme de l'expérience conviviale.) Bémol : l'endroit se trouve avenue Papineau, l'une des artères les plus moches de Montréal, mais on s'en fout une fois rendus à l'intérieur : le lieu est agréable, grand rectangle ouvert sur un bar et sourires du personnel à l'avenant.

Chaque soir, un plat est en vedette. Formule chouette pour fidéliser les fans.

lundi 16 mai 2011

Graziella

L'un de nos cinq restaurants préférés à Montréal. On y a va pour la cuisine authentiquement italienne de Graziella Battista (elle et Pierre Julien en ont fait leur pain et leur beurre, ce n'est pas que du blabla promotionnel), pour les pâtes de la maison et pour le local magnifique, rue McGill, dans le Vieux-Montréal.

L'aspect contemporain du décor fait écho aux notes modernes ponctuant le menu. Mais comme les pierres de l'immeuble, dans l'ensemble, on est dans le connu, la tradition. C'est très fegato (foie), anatra (canard) et semifreddo croccante alle nociole e cioccolato.

La carte des vins vaut également le détour, avec plusieurs importations privées de toutes les régions d'Italie ou presque, mais pas seulement de ce pays.

Enfin nous accordons 4/5 à l'espresso. C'est l'un des meilleurs cafés offerts en ville par les temps qui courent, à notre humble avis.

Nous n'accordons pas de note globale à ce resto toutefois ; l'amour a ses raisons que la raison ne connaît point...


Pour localiser cet endroit dans Google Maps : H2Y 2E5

vendredi 25 mars 2011

Desserts pour apporter

C'est le printemps. Le mercure est à la baisse. Les envies de sucré surgissent en moi comme des nids-d'autruche sur les routes du Québec. Qu'on a donc hâte d'abandonner nos petites laines et ces vêtements d'hiver gris ! Moi en tout cas, j'ai hâte de muer et d'enlever ces couches d'accessoires tricotés serré pour m'alléger. Ce qui m'amène à vous parler de desserts.

Cette semaine, je me suis retrouvée dans l'allée des sucreries d'une des trois principales chaînes de supermarchés de la province, devant des barres de chocolat. Pas de chocolat fin en vue, que du chocolat industriel, Nestlé, Côte d'Or et autres. Le dernier produit du genre entré chez nous, c'était un carré Ritter Sport et c'était bon mais rien de wow. Je voulais trouver autre chose de pas pire pour combler mon envie passagère de chocolat.

J'ai passé plusieurs minutes à lire les ingrédients à gauche, à droite. Premier ingrédient : le sucre. Le cacao ? On le trouve en milieu ou en fin de liste, et encore : plus souvent qu'autrement il n'obtient pas la « note de passage » du 60 p. cent. Alors j'ai poussé mon chariot sans rien prendre en me disant que j'irais faire un tour chez Geneviève Grandbois, dont on a dit grand bien des chocolats et que je connais de nom seulement.

De retour à la maison, Patrick a pété ma balloune. « Geneviève Grandbois ? Il y en partout maintenant, même au Dix30. Pourquoi tu ne vas pas à la Maison Cakao ? » Du bon vieux chocolat artisanal, local en plus, avec de l'amour dedans ? Bien sûr !

Nous irons bientôt. D'ailleurs cela fait un bail qu'on n'a pas acheté de (bons) chocolats. Artisanaux, je veux dire... La dernière fois c'était quatre coeurs au caramel, achetés en passant chez Fous Desserts.

C'est là que nous trouvons les meilleurs gâteaux à Montréal. (Et nous sommes loin d'être les seuls.)

Je parcourerais des kilomètres à pied et je survivrais dans une prison turque juste à l'idée de goûter encore la douceur crémeuse de l'ida (avec pistaches et macarons), pour croquer le bien nommé croquant ou encore pour satisfaire mon goût acidulé avec le maracuya (avec de la mangue je crois).

On y trouve les meilleurs croissants en ville aussi, paraît-il.

Un autre endroit tout désigné pour satisfaire une dent sucrée, c'est chez Patrick et Nicole des Saveurs du plateau, un traiteur situé au 1479, avenue Laurier Est (quelques rues à l'est du parc Sir-Wildrid-Laurier). On trouve là des gâteaux traditionnels et des portions individuelles de ceux-ci, comme le gâteau opéra, un gâteau mangue et framboises, un royal (au chocolat), et cetera. Les pâtes d'amande en forme d'insectes ou d'autres bestioles font partie de la panoplie de produits offerts dans cette petite boutique alimentaire. On y vient aussi pour diner sur place. Les crèmes maison sont particulièrement délectables.

Moi qui voulais vous parler de sucré, je reviens vite au salé.

Mais bon, si vous avez une envie de bon gâteau, ce n'est pas le choix qui manque à Montréal (je pense entre autres à Calories, à l'ouest d'Atwater, mais cela fait peut-être 10 ans que j'y suis allée). Il faut aussi que j'essaie les tartes de Rockaberry ! Comment comprendre alors que l'aire de la pâtisserie et de la boulangerie soit si étendue en grande surface, pour des produits bourrés de gras hydrogénés, de saveurs factices, avec des listes d'ingrédients longues de même ? Si cela demeure, en 2011, cela doit se vendre. Non ? Qui achète ça ? Si encore c'était bon...

+++

Ce soir en famille nous avons mangé quatre desserts tout mignons. De chez Rhubarbe. Ceux avec du citron dedans ont remporté la palme de la popularité. Pour fines bouches seulement.

Pour repérer ces endroits du quartier Laurier Est dans Google Maps :

  • Rhubarbe : H2J 3P9
  • Saveurs du Plateau : H2J 1H8
  • Fous Desserts : H2J 1G2
  • Maison Cakao : H2J 3W4

dimanche 20 février 2011

Bienville sur Chabanel

Il y a du nouveau dans le secteur L'Acadie-Chabanel : Bienville sur Chabanel offre une très bonne table aux travailleurs « de la guenille » et à tous les autres de passage dans ce territoire gris, peu propice aux épanchements sensuels.

Nathalie Grégoire et Jean-François Cormier, couple à l'origine du Bistro Bienville et parents, cherchaient une façon de concilier travail et famille, m'a dit Nathalie en décembre dernier. Ainsi est né ce resto, ouvert le midi seulement, du lundi au vendredi si j'ai bien compris (bien que l'endroit serve ponctuellement à d'autres moments, comme pour un 5 à 7 de la maison Rézin organisé au début de 2011).

Autant le premier-né est intimiste et doté d'un personnel réduit, autant le dernier-né apparaît ambitieux ; environ une dizaine de jeunes gens s'activaient en cuisine et au service lors de notre visite en milieu de semaine. Il est installé dans un ancien espace industriel, au bas d'un immeuble sis du côté nord de la rue Chabanel.

En entrée, excellent potage aux légumes d'hiver. Une entrée fort appréciée en ce temps glacial, surtout qu'il y avait une baguette irréprochable et du beurre servi à la bonne température pour parfaire le rituel. Une salade était aussi proposée.

En plat principal la tarte aux champignons était surmontée d'une salade de roquette, de copeaux de parmesan et d'une vinaigrette acide juste ce qu'il fallait pour contrebalancer la douceur des champignons. Viandes et poissons sont également proposés.

On est loin de la bouffe industrielle sans âme, même si l'on peut commander un simple sandwiche parmi quatre ou cinq proposés au menu (compter plus ou moins une douzaine de dollars).

D'ailleurs Bienville sur Chabanel est situé à moins d'un kilomètre du Marché Central. Pour faire halte entre deux grandes surfaces, c'est bien bon.

Prix pour deux : entre 28 $ et 40 $ avant le boire, les taxes et le service (moins cher pour l'option soupe et sandwiche).

une variété de combinaisons entrée + plat sont disponibles et ce, à prix fort raisonnable compte tenu de la qualité de l'offre

Nourriture : 45/50
potage plus convaincant que la surprenante crème d'oignons goûtée à la maison-mère quelques semaines auparavant (fort réussie une première fois, mais trop piquante lors d'une deuxième visite, comme si l'on n'avait pas pris le temps de faire réduire les oignons et qu'on l'avait allongée en voyant la visite arriver)

Carte des vins :  n. a.
demandez un vin au verre, on suggère !

Café : 3,5/5

Service : 8/10

Ambiance : 11/15
vaste local blanc très haut de plafond, tuyauterie apparente, cuisine ouverte sur la salle à manger
j'aime bien ce look moderne ; Patrick préfère le petit espace du Plateau

Notre appréciation globale : 84/100


Pour localiser cet endroit dans Google Maps : H2N 1G3

mercredi 2 février 2011

Maison des pâtes fraîches


La vie montréalaise ne serait pas pareille sans la Maison des pâtes fraîches, rue Rachel. C'est d'abord et avant tout une boutique alimentaire offrant tous les ingrédients pour faire un excellent repas de pâtes, à commencer par différentes formes de pâtes maison (fraîches comme congelées) et des sauces divines, inégalées dans la grande région métropolitaine (prouvez-moi le contraire si vous n'êtes pas d'accord) : aux tomates, à la viande, crème et champignons, des bois, etc.

On y trouve une vaste sélection d'antipasti. Les calmars grillés sont particulièrement bons ainsi que les  grosses olives vertes bien dodues.

Plusieurs produits d'épicerie tels que biscuits, pâtes sèches, condiments, marmelade italienne sans pectine (miam !) sont disponibles sur les tablettes et plein de breuvages réfrigérés et même des douceurs glacées, et même du tiramisu maison !

Cependant c'est pour le prêt-à-manger que les habitués s'installent à l'une des tables disposées côte à côte de cet incontournable de la cuisine italienne montréalaise. Chaque jour les membres de la famiglia et un personnel efficace servent au comptoir des assisettes toutes plus délicieuses et abordables les unes que les autres, au choix de la clientèle : lasagnes, risotto et boulette de viande (un classique populaire de la maison) qu'on peut accompagner de légumes doux baignant dans l'huile, etc. Il y a aussi des sandwiches et un comptoir deli, pour des salaisons, et des produits fins.

Mais ce qu'il y a de vraiment chouette, à la Maison des pâtes fraîches, c'est que les enfants y sont bien accueillis et rassasiés autant que les adultes et ce, sans attendre. Et en plus on peut repartir avec des provisions pour un prochain repas. En termes de conciliation vie-famille-budget, c'est formidable.

(Juste pour ça : vive le Plateau !)

Pour localiser ce commerce dans Google Maps : H2J 2H9

vendredi 14 janvier 2011

Les 400 coups

Quel beau nom ! Et quel bel espace, haut de plafond et noir comme le film la pellicule de Truffaut. C'est dans le Vieux- Montréal, à l'angle des rues Notre-Dame et Saint-Denis.

Le midi on peut y manger deux services ou trois pour 20 $ ou 25 $ respectivement (boire, taxes et service en sus). Quatre propositions d'entrées, quatre plats principaux et deux, trois desserts au menu.

J'ai choisi la crème de chou-fleur. Sa texture fine, parfaitement lisse, contrastait avec le croquant des amandes grillées, concassées, déposées en garniture avec de tout petits morceaux de citron confit, à peine perceptibles, et un filet d'huile.

Ensuite, ma camarade et moi avons mangé deux bavettes de boeuf, servies avec foie gras émulsionné (5 $ de plus par personne), kale au beurre et purée de pommes de terre mélangée à de petits morceaux de homard et d'échalotte. Un plat très bon, que j'ai dégusté avec l'un des quelques vins rouges proposés au verre pour 11 $ ou moins. Cuite tel que demandé, cette bavette goûtait moins la bonne viande rouge que celle provenant de la boucherie Champfleuri ou la Maison du rôti préparée à la maison. Rien à dire sur la purée.

Mais c'est vraiment au moment du dessert que mon expérience gastronomique s'est révélée inoubliable, avec la découverte d'une création apparemment bien connue de Patrice Demers selon mon accompagnatrice diplômée de l'Institut de tourisme et d'hôtellerie du Québec et branchée bouffe : le pot de crème au chocolat, caramel et sel de Maldon.

(C'est quoi, le sel de Maldon ?)

L'équipe à la barre de cet excellent resto n'est pas inconnue dans le monde de la restauration. Marc-André Jetté et Patrice Demers ont travaillé ensemble au Laloux, entre autres. Parmi leurs collègues il y avait la sommelière Marie-Josée Beaudoin. Ensemble ils ont démarré Les 400 coups à la fin de 2010. Ils semblent avoir réussi leur coup so far parce que dernièrement, la salle était bien pleine ; il faut dire que leur établissement n'est ouvert qu'un midi par semaine.

J'aimerais bien y retourner, le soir cette fois.

Prix avant le boire, les taxes et le service : 20-35 $ le midi - voir le menu du soir

Nourriture : 45/50

Carte des vins : 13/20
une carte pour démarrer, en évolution sûrement ; elle devrait s'allonger avec les années

Service : 9/10

Ambiance : 12/15
un endroit accueillant pour une rencontre d'affaires, un repas entre copains et même un repas en famille...
nous avons vu un jeune couple avec un bébé et un très jeune enfant et potin, potin : nous y avons croisé le chef Danny Saint-Pierre

Café : 4/5

Mon appréciation globale : 83/100


Pour localiser ce restaurant dans Google Maps : H2Y 1C8