vendredi 25 mars 2011

Desserts pour apporter

C'est le printemps. Le mercure est à la baisse. Les envies de sucré surgissent en moi comme des nids-d'autruche sur les routes du Québec. Qu'on a donc hâte d'abandonner nos petites laines et ces vêtements d'hiver gris ! Moi en tout cas, j'ai hâte de muer et d'enlever ces couches d'accessoires tricotés serré pour m'alléger. Ce qui m'amène à vous parler de desserts.

Cette semaine, je me suis retrouvée dans l'allée des sucreries d'une des trois principales chaînes de supermarchés de la province, devant des barres de chocolat. Pas de chocolat fin en vue, que du chocolat industriel, Nestlé, Côte d'Or et autres. Le dernier produit du genre entré chez nous, c'était un carré Ritter Sport et c'était bon mais rien de wow. Je voulais trouver autre chose de pas pire pour combler mon envie passagère de chocolat.

J'ai passé plusieurs minutes à lire les ingrédients à gauche, à droite. Premier ingrédient : le sucre. Le cacao ? On le trouve en milieu ou en fin de liste, et encore : plus souvent qu'autrement il n'obtient pas la « note de passage » du 60 p. cent. Alors j'ai poussé mon chariot sans rien prendre en me disant que j'irais faire un tour chez Geneviève Grandbois, dont on a dit grand bien des chocolats et que je connais de nom seulement.

De retour à la maison, Patrick a pété ma balloune. « Geneviève Grandbois ? Il y en partout maintenant, même au Dix30. Pourquoi tu ne vas pas à la Maison Cakao ? » Du bon vieux chocolat artisanal, local en plus, avec de l'amour dedans ? Bien sûr !

Nous irons bientôt. D'ailleurs cela fait un bail qu'on n'a pas acheté de (bons) chocolats. Artisanaux, je veux dire... La dernière fois c'était quatre coeurs au caramel, achetés en passant chez Fous Desserts.

C'est là que nous trouvons les meilleurs gâteaux à Montréal. (Et nous sommes loin d'être les seuls.)

Je parcourerais des kilomètres à pied et je survivrais dans une prison turque juste à l'idée de goûter encore la douceur crémeuse de l'ida (avec pistaches et macarons), pour croquer le bien nommé croquant ou encore pour satisfaire mon goût acidulé avec le maracuya (avec de la mangue je crois).

On y trouve les meilleurs croissants en ville aussi, paraît-il.

Un autre endroit tout désigné pour satisfaire une dent sucrée, c'est chez Patrick et Nicole des Saveurs du plateau, un traiteur situé au 1479, avenue Laurier Est (quelques rues à l'est du parc Sir-Wildrid-Laurier). On trouve là des gâteaux traditionnels et des portions individuelles de ceux-ci, comme le gâteau opéra, un gâteau mangue et framboises, un royal (au chocolat), et cetera. Les pâtes d'amande en forme d'insectes ou d'autres bestioles font partie de la panoplie de produits offerts dans cette petite boutique alimentaire. On y vient aussi pour diner sur place. Les crèmes maison sont particulièrement délectables.

Moi qui voulais vous parler de sucré, je reviens vite au salé.

Mais bon, si vous avez une envie de bon gâteau, ce n'est pas le choix qui manque à Montréal (je pense entre autres à Calories, à l'ouest d'Atwater, mais cela fait peut-être 10 ans que j'y suis allée). Il faut aussi que j'essaie les tartes de Rockaberry ! Comment comprendre alors que l'aire de la pâtisserie et de la boulangerie soit si étendue en grande surface, pour des produits bourrés de gras hydrogénés, de saveurs factices, avec des listes d'ingrédients longues de même ? Si cela demeure, en 2011, cela doit se vendre. Non ? Qui achète ça ? Si encore c'était bon...

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Ce soir en famille nous avons mangé quatre desserts tout mignons. De chez Rhubarbe. Ceux avec du citron dedans ont remporté la palme de la popularité. Pour fines bouches seulement.

Pour repérer ces endroits du quartier Laurier Est dans Google Maps :

  • Rhubarbe : H2J 3P9
  • Saveurs du Plateau : H2J 1H8
  • Fous Desserts : H2J 1G2
  • Maison Cakao : H2J 3W4